mardi 2 décembre 2008

SEMAINE 13 / mardi 2 décembre 2008 (JPP)

— lecture/écriture Cuissart :
Révision de toutes les lettres déjà étudiées : i, n, u, m, o, r, a, p, e, d, é, l, é, è, ê, t, v, b, s, j, g
+ lecture/écriture, de la leçon 22 "le g de sarigue", page entière.

gu - go - ga - ag - ga mi ne - égalité
ri go le - gâ té - lé gu me - ré gal - ga re
la gar de - l'é go ïs te - u ne li ga tu re

Copie de toute la page sur l'ardoise, puis, un peu plus tard dans la journée, on lit sur l'ardoise (on lit ce que l'on a préalablement écrit). Lecture individuelle. Toute la classe, à voix haute.

Arthur :
- lecture cursive "Petitou et la plume d'or". FIN

Erwan :
- lecture cursive "Une astuce de Oui-Oui". FIN


— écriture/graphisme :
Sur notre cahier d'écriture à réglure double-ligne 3mm. Tracé au crayon de bois à mine 2B. Les modèles sont donnés au tableau noir. 3 lignes.
"j - g - juge"

Le maître montre ses propres cahiers de classe, lorsqu'il était au CP, il y a ... 40 ans ! On y voit l'énorme travail de la maîtresse de cette époque qui préparait chaque soir pour le lendemain (à la main) tous les modèles et illustrations pour une trentaine de cahiers. Sa classe comportait alors 2 divisions : l'apprentissage de la lecture commençait dès la 1è année (qu'on désigne aujourd'hui comme grande section). Nombre d'élèves savaient lire ou au moins déchiffrer correctement à l'issue de cette année. Je n'ai pas souvenir d'un seul élève qui soit parti en CE1 sans savoir lire. Je n'ai pas non plus souvenir de cas de redoublement de classe.
Je suis aujourd'hui persuadé que ce système de CP sur 2 ans avait une grande efficacité.
Enfin on constate qu'en calcul, les 4 opérations sont étudiées et que cela ne pose pas de problème.



— arithmétique Dupré : page 51 MULTIPLICATIONS / DIVISIONS ;
page réalisée en 3 moments de la journée
Explication liminaire. Supposons qu'un berger rassemble les 16 moutons qu'il destine à la vente.
Chaque animal compté, est une unité ; notre homme grave donc une encoche sur son bâton pour chaque mouton compté. Chaque encoche représente une unité (1 mouton). Il peut donc écrire une longue addition qui montre les 16 moutons réunis.

Les élèves constatent que cette addition est fort longue, qu'on ne peut distinguer la somme autrement qu'en comptant un à un, avec le risque de se tromper...

Le maître explique que les mathématiciens ont imaginé une opération abrégée qu'on appelle MULTIPLICATION. La multiplication a donc pour objet d'abréger les additions de nombres égaux.

Quatre choses à retenir absolument :
1.) Le nombre qui doit être répété plusieurs fois se nomme MULTIPLICANDE. C'est lui qu'on écrit toujours en premier.

2.) Le nombre de fois qu'on prend le multiplicande se nomme MULTIPLICATEUR.

3.) Le résultat s'appelle le PRODUIT.

4.) On indique la multiplication par le signe X, qui signifie et se dit "MULTIPLIÉ PAR".

IMPORTANT : Le maître met en garde les élèves contre l'habitude de certaines grandes personnes de lire ce signe "fois".
3 x 5 se lit "3 multiplié par 5" (et non "3 fois 5" comme on l'entend parfois à tort lorsqu'on multiplie un "nombre de...") puisque c'est le multiplicande 3 qui est répété 5 fois dans l'addition 3 + 3 + 3 + 3 + 3


Dans l'exemple des moutons, le multiplicande est 1 ; le multiplicateur est 16 ; le produit est aussi 16.

Nous faisons sur l'ardoise un grand nombre d'exercices ; les élèves sont un à un appelés au tableau noir pour corriger. Il faudra plusieurs semaines d'entraînement avant que que le sens de la multiplication soit bien compris.

EX. : 2 + 2 + 2 + 2 = 8 peut s'écrire 2 x 4 = 8
5 + 5 + 5 = 15 peut s'écrire 5 x 3 = 15
...



— Mes premières dictées : "victor a lavé le pavé." (contrôle, pour la première fois sur le cahier d'écriture qui va progressivement devenir un cahier du jour)
+ préparation sur l'ardoise n° xx étape 6 "il a vu le navire."


— conjugaison : le présent du verbe CHANTER
Nous revoyons l'idée de SINGULIER (un seul) et de PLURIEL (au moins deux) ainsi que l'idée de PRONOM (qui remplace un nom) PERSONNEL (un nom de personne).
Récitation en chœur, en lisant au tableau noir.
personne du singulier : je chante E
personne du singulier : tu chantes ES
personne du singulier : il, elle chante E

personne du pluriel : nous chantons ONS
personne du pluriel : vous chantez EZ
personne du pluriel : ils, elles chantent ENT

Arthur et Erwan :
- orthographe Delile page 58. Le présent du verbe CHANTER (3 exercices sur le livret)


— lecture Delile : page 23 "un - est". Page entière, en lecture individuelle. Toute la classe, à voix haute.


Arthur :
- lecture Gros-Pia n° xx (la suite) + n° 3 page xx sur le cahier de classe.

Erwan :
- lecture Frédi, Suzette : découverte pages xx et xx (la suite).
- Moulin bleu pages xx et xx (la suite)


— vocabulaire : celui de la multiplication



— leçon de chose :
1.) examen de nos lentilles. Élodie a apporté sa propre culture : des lentilles et des haricots blancs. Les légumineuses sont à l'honneur.2.) Cet après-midi, Océane a perdu une incisive.


— lecture courante : L'âne de René. relecture du n°1 + découverte du n° 2/11

— récitation : répétition générale des 4 derniers vers

STANCES AUX NUAGES
Nuages qu'un beau jour à présent environne,
Au-dessus de ces champs de jeunes blés couverts,
Vous qui m'apparaissez sur l'azur monotone
Semblables aux voiliers sur le calme des mers,

Vous qui devez bientôt, ayant la sombre face
De l'orage prochain, passer sous le ciel bas,
Mon cœur vous accompagne, Ô coureurs de l'espace !
Mon cœur qui vous ressemble et qu'on ne connaît pas.

Jean MOREAS


— gymnastique : échauffement, travail sur les déplacements puis jeux, dans la cour.

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TRAVAIL en FAMILLE 1/4 d'heure MAXI

Pour jeudi 4 décembre 2008 (avec JPP)

- lecture Delile : revoir leçon 23 "un-est"

- dictée : "il a vu le navire."

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Pour mardi 9 décembre 2008 (avec JPP)
- récitation : "Stances aux nuages." à apprendre en entier.